MAXIME ROZE
Maxime Rozé est ingénieur agronome et Oenologue. Depuis plusieurs années, il sillonne les vignobles de la planète, en Nouvelle-Zélande, Californie, Argentine, et bien évidemment France afin de découvrir les différents terroirs viticoles et les manières de faire du vin.
PHILIPPE BARRE ET JEAN-BENOIT PERELLO
Philippe Barre et Jean-Benoit Perello sont les fondateurs de Darwin, et tous deux amateurs de vin de longue date. Après la bière de la Brasserie de la Lune vient naturellement l’envie d’avoir sa propre production de vin.
Pour raconter un peu cette histoire, je vais parler à la première personne, c’est plus simple pour moi :
“Breton d’origine, je n’ai personne de ma famille travaillant dans le milieu du vin. Mes parents, tous les deux ingénieurs informaticiens, ont toujours apprécié le vin (avec la bouteille de rouge à table), sans pour autant beaucoup s’y connaître.
C’est pendant mes études d’ingénieur agronome que j’ai découvert le monde du vin, à travers une première expérience dans un domaine en Biodynamie à Chinon : le domaine Grosbois. N’ayant jusque-là qu’une vague idée de ce que je voudrais faire professionnellement, j’ai tout de suite voulu continuer sur cette route, enfin pour moi des métiers qui avaient du sens! J’ai donc continué mes études en passant un Diplôme d’Œnologue, et d’enchaîner plusieurs saisons en production dans différents domaines : en France et aussi à l’étranger (Nouvelle Zélande, Californie, Argentine), afin de voir les différentes manières de faire du vin.
Au bout d’un moment, l’envie m’est venue de faire mon propre vin, avec la volonté d’être indépendant, libre de faire les choses comme je voulais. Mais n’ayant pas d’accès au foncier, je me suis orienté vers de l’achat de raisin, et tant qu’à faire cela, dans un lieu central, où je pourrais également faire de l’événementiel pour partager cette passion au plus grand nombre.
J’ai donc proposé le projet à différents endroits, et çà a matché assez rapidement avec la structure Darwin, Philippe et Jean Benoit ayant ce projet dans les tuyaux depuis plusieurs années, et ayant du sens dans l’écosystème d’entreprise (ayant déjà une production de bière / café / chocolat).
La Micro Winerie a donc vu le jour en 2021 pour ses première vendanges!”
Maxime
DARWIN
Le négoce Bordelais
Avant d’être un écosystème d’entreprise, c’était un ancien entrepôt utilisé pour stocker les barriques du négoce bordelais. Le négoce de vin à Bordeaux a commencé au 11ème siècle avec le commerce entre Bordeaux et l’Angleterre, échangeant des draps anglais contre du vin bordelais. Les négociants bordelais ont bénéficié d’exemptions de taxes accordées par le roi, leur permettant d’approvisionner généreusement l’Angleterre en “clairet”, un vin très apprécié par les anglo-saxons (une sorte de rosé foncé, précurseur des bordeaux rouges). À cette époque, la majorité des vins étaient achetés en vrac auprès des propriétés, puis élevés dans les chais des négociants avant d’être vendus.
La Caserne Niels
Le 5 décembre 1874, dans le but de réunir dans un seul lieu divers services de l’Armée jusqu’alors disséminés dans différents quartiers de Bordeaux, l’Etat acheta aux liquidateurs de la Compagnie anonyme des magasins publics et généraux de Queyries un vaste terrain délimité par le quai des Queyries, la rue Hortense, le chemin des Queyries et ce qui deviendra la rue du Maréchal Niel. Les deux vastes bâtiments existants, construits aux alentours de 1850, permirent dans un premier temps d’accueillir le Service de l’Artillerie et la Gestion des Subsistances. Au cours du temps, ils portèrent le nom de « Magasin central du service », « Magasins généraux de la guerre », « Magasins généraux militaires », « Magasin général de l’habillement et du campement », « Magasin d’habillement ».
A l’arrière de ce terrain, fut achevée en 1877 la Caserne Niel et l’ensemble des bâtiments qui l’entourent, destinés au 18ème Escadron du Train des équipages. Cette caserne accueillit de nombreuses troupes, connut deux guerres et une période d’occupation. Ce site était connu sous le nom de « Quartier Niel ».
Darwin, l’écosystème
Dans ce cadre patrimonial grandiose, Evolution lance DARWIN en y intégrant une variété d’activités tout en préservant au maximum ce qui est possible. En 2014, ils remportent difficilement le marché de rénovation des Magasins Généraux Sud face aux géants de l’immobilier. Ainsi, l’alternative urbaine qu’est DARWIN se consolide et ancre son modèle hybride sur un hectare supplémentaire.