L'HISTOIRE

MAXIME ROZE

Maxime Rozé est ingénieur agronome et Oenologue. Depuis plusieurs années, il sillonne les vignobles de la planète, en Nouvelle-Zélande, Californie, Argentine, et bien évidemment France afin de découvrir les différents terroirs viticoles et les manières de faire du vin.

PHILIPPE BARRE ET JEAN-BENOIT PERELLO

Philippe Barre et Jean-Benoit Perello sont les fondateurs de Darwin, et tous deux amateurs de vin de longue date. Après la bière de la Brasserie de la Lune vient naturellement l’envie d’avoir sa propre production de vin.

Pour raconter un peu cette histoire, je vais parler à la première personne, c’est plus simple pour moi :

« Après avoir travaillé pendant plusieurs année en production dans différents domaines, en France (Lalande de Pomerol/ Chinon/ Costières de Nimes) et à l’étranger (Nouvelle Zélande/ Californie), ma passion m’a naturellement donné envie de faire mon propre vin.  Néanmoins, n’ayant pas de terre viticole (mes deux parents étant ingénieurs informaticiens en Bretagne), j’ai décidé de partir sur de l’achat de raisin, et vinification en centre-ville de Bordeaux, dans un endroit central qui me permettrait de partager cette passion au plus grand nombre.

J’ai donc proposé le projet à différents endroits de Bordeaux, et l’idée a tout de suite matché avec Philippe et Jean Benoit pour une installation à Darwin. En effet, avant d’être une caserne militaire, c’était avant tout un entrepôt de négoce Bordelais, un juste retour aux sources. Nous avons donc créé la société et tout mis en œuvre pour être prêts pour les première vendanges en septembre 2021. »

Maxime

DARWIN

 

Le négoce Bordelais

 

 Avant d’être un écosystème d’entreprise, c’était un ancien entrepôt utilisé pour stocker les barriques du négoce bordelais. Le négoce de vin à Bordeaux a commencé au 11ème siècle avec le commerce entre Bordeaux et l’Angleterre, échangeant des draps anglais contre du vin bordelais. Les négociants bordelais ont bénéficié d’exemptions de taxes accordées par le roi, leur permettant d’approvisionner généreusement l’Angleterre en « clairet », un vin très apprécié par les anglo-saxons (une sorte de rosé foncé, précurseur des bordeaux rouges). À cette époque, la majorité des vins étaient achetés en vrac auprès des propriétés, puis élevés dans les chais des négociants avant d’être vendus.

Le négoce bodelais

La Caserne Niels

Le 5 décembre 1874, dans le but de réunir dans un seul lieu divers services de l’Armée jusqu’alors disséminés dans différents quartiers de Bordeaux, l’Etat acheta aux liquidateurs de la Compagnie anonyme des magasins publics et généraux de Queyries un vaste terrain délimité par le quai des Queyries, la rue Hortense, le chemin des Queyries et ce qui deviendra la rue du Maréchal Niel. Les deux vastes bâtiments existants, construits aux alentours de 1850, permirent dans un premier temps d’accueillir le Service de l’Artillerie et la Gestion des Subsistances. Au cours du temps, ils portèrent le nom de « Magasin central du service », « Magasins généraux de la guerre », « Magasins généraux militaires », « Magasin général de l’habillement et du campement », « Magasin d’habillement ».
A l’arrière de ce terrain, fut achevée en 1877 la Caserne Niel et l’ensemble des bâtiments qui l’entourent, destinés au 18ème Escadron du Train des équipages. Cette caserne accueillit de nombreuses troupes, connut deux guerres et une période d’occupation. Ce site était connu sous le nom de « Quartier Niel ».

Darwin, l’écosystème

Dans ce cadre patrimonial grandiose, Evolution lance DARWIN en y intégrant une variété d’activités tout en préservant au maximum ce qui est possible. En 2014, ils remportent difficilement le marché de rénovation des Magasins Généraux Sud face aux géants de l’immobilier. Ainsi, l’alternative urbaine qu’est DARWIN se consolide et ancre son modèle hybride sur un hectare supplémentaire.

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